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Photo du rédacteurAkira Mizubayashi

14 septembre 2012, à Aubagne / Rencontre avec Christian Garcin, à la Médiathèque Marcel Pagnol

J'ai fait la connaissance de Christian Garcin à Lagrasse au Banquet du Livre en août 2011. Christian Garcin est un écrivain qui a une trentaine de livres à son actif. Parmi les plus récents, on peut lire Des femmes disparaissent (Verdier, 2011), Le Minimum visible (Le Bec en l'air, 2011), La Piste mongole (Verdier, 2009), Carnet japonais, carnet de voyages (L'Escampette, 2010). Christian s'intéresse à l'Asie. La Chine et le Japon constituent

Conversation avec Christian Garcin

l'espace de la fiction dans Des femmes disparaissent, le seul roman de Christian que je connaisse pour le moment. Il n'y a que des étrangers dons ce roman dont l'histoire se déroule en Chine, au Japon, à New-York. Pas un seul Français. C'est une fiction française, c'est-à-dire en langue française. Les personnages non français parlent tous français.


Christian est un grand voyageur. Carnet japonais et Le Minimum invisible le prouvent amplement. Je suis l'opposé de Christian. Je suis un être farouchement sédentaire. J'ai peur de bouger. Je suis si peu impressionné par les paysages. Tous les paysages sont beaux en un sens. Pourquoi alors voyager ? Il y a deux catégories de peintres. Ceux qui varient à l'infini les objets à peindre ; ceux qui ont peur de s'égarer dans la multiplicité, ceux qui ont juste besoin de quelques objets. Je fais partie de la seconde catégorie. J'ai une existence verticale, pas horizontale.

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