Montpellier a une place privilégiée dans mon imaginaire géographique français. C'est ma première ville française à plus d'un titre. C'est là que j'ai marqué mes premières avancées dans l'exploration infinie et interminable de la langue française. La deuxième partie d'Une langue venue d'ailleurs est largement consacrée à ce moment fondateur (non pas originaire ni inaugural) de mon existence en français.
C'est Janine Gdalia qui a eu la gentillesse d'animer la rencontre. Nous avons surtout parlé de Mélodie, chronique d'une passion, mais étant donné l'importance de Montpellier dans ma vie, nous avons aussi parlé d'Une langue venue d'ailleurs aussi. François de la Bretèque, fils d'Amy de la Bretèque dont j'ai dressé un portrait dans Une langue venue d'ailleurs, était là. Des amis étaient là, ma belle-sœur Anne était là, quelques jeunes étudiants étaient là ; puis des gens qui avaient lu Mélodie et/ou Une langue venue d'ailleurs étaient là : Mireille, une amie d'Anne, qui m'a parlé de son chien et de sa lecture de Mélodie ; une jeune femme nommée Pascale — si ma mémoire est bonne — (écrivez-moi, si vous lisez ces lignes !) qui m'a fait part de son plus gros chagrin causé par la récente disparition de son chien et qui m'a parlé de sa lecture de Mélodie... autant de rencontres fortes et émouvantes tissées autour de mon travail d'écriture.
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