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  • Photo du rédacteurAkira Mizubayashi

20 mars 2012 / Rencontre à la Librairie Beaux Jours à Tarbes

Avec la psychanalyste Slavka Balat.

Slavka Balat qui m'avait présenté à la librairie Ombres blanches s'est donné la peine d'organiser une rencontre-débat à la toute jeune Librairie Beaux Jours de Tarbes, ville où elle travaille régulièrement. Slavka avait préparé un texte pour nous livrer son approche de mon livre. Voici un passage qui m'a beaucoup touché :


« Ce qui m’a introduit à cette lecture, ce sont deux de vos phrases. La première et la dernière phrase de votre livre. Votre livre commence par la mort. Dans sa préface, Daniel Pennac commence par cette phrase qui est la vôtre : « je me considérerai comme mort quand je serai mort en français. » Et vous finissez par la mort dans la parole paternelle adressé à sa femme : «Puisque nous sommes tous mortels et que je dois mourir un jour, j’aimerais mourir le lendemain de ta mort ». A la première lecture j’entendais le nom que vous donnez au français : « ma langue paternelle » (qui chatouille d’emblée l’oreille de ceux qui s’intéressent à la psychanalyse) comme un indice du désir du père. Mais finalement, en rapprochant ces deux phrases, ne pourrait-on pas dire que le français est une sorte d’indice de l’amour entre vos parents ? Qu’il est ce que vous avez pu attraper du désir de la mère pour le père et dont vous nous faites part dans l’histoire de leur rencontre ? »

Les remarques de Slavka entrent en résonance profonde avec celles de Bertrand-François Gérard que j'ai entendues il y a à peine deux jours lors de la réunion Librairie de l'École de psychanalyse Sigmund Freud.

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